[BD] Ciné-club de mars 2016 : Whiplash

Pour les modalités, reportez-vous à l'ancien topic.

[u]Propositions des participants :

• Vance : Rampart ; les Seigneurs de Guerre ; the Immigrant ; Night Call ; Birdman ; Whiplash ; Prédestination ; Quand vient la nuit ; Borgman
  
• Steph G :
  
• Nico :
  
• Gribouille : la Folle Journée de Ferris Bueller
  
• Satine : Michael Collins ; la Fille de Ryan
  

Whiplash s'est retrouvé naturellement dans la liste par son profil : un film méconnu du grand public mais qui a frappé les imaginations de ceux qui l'ont vu, qui a impressionné les critiques et récolté un nombre impressionnant de lauriers dont l'Oscar du meilleur second rôle pour l'inoubliable J.K. Simmons. La ribambelle de notes exceptionnelles accumulées au Palmarès 2014 (sorti le 24 décembre, il réussit à finir à la 5 e place devant des poids lourds comme Gone Girl et Interstellar) ne pouvait que m'inciter à le proposer.
Whiplash démarre et semble se dérouler comme un film d'initiation fondé sur les rapports intenses entre maître et élève. Malgré quelques figures imposées et des passages un brin consensuels, il réussit la prouesse d'éliminer petit à petit tous ses oripeaux de drame grand public pour s'orienter vers un jeu d'amour-haine pointu, cruel et saisissant, ne perdant jamais de vue deux choses qui tirent le métrage vers le haut : la performance (dans la quête d'un absolu) et la musique. Sorte de Maître de guerre ayant déplacé son action d'un camp militaire vers une académie de jazz, Whiplash exacerbe les passions et détruit les êtres jusqu'à ce qu'il ne reste plus que ceux qui sont dignes de servir l'Art. Saisissant, toujours sur le fil, il s'achève dans un finale orgasmique qui trouve encore le moyen d'éviter les facilités.
Enorme performance de Simmons, qu'on va adorer détester.

Alors mon avis.

J'ai aimé ce film mais mon gros problème se situe au niveau du traitement des personnages, on a du mal a s'intéressé a eux. 
La pseudo vie sociale du personnage principale et expédié d'une façon, son relationnel avec son père est bâclé... bref on a du mal avec ce héros.
Ceux qui gravite autour de lui même topo, j'ai parlé de son père, mais en fait on ne sait rien a part que la mère est partie. La petite amie ne sert a rien ou juste a grossir le trait du coté antipathique et asocial du "héros".
La preuve cette séquence hallucinante du repas de famille, qui part forcément en live mais avec une conclusion plus que expédié.

Heureusement on a J.K Simmons qui est comme toujours énorme dans un rôle de salo et de gros con
Lui est possédé par son personnage et contraste avec le jeune prodige qu'il essai de révélé.
Il y a des moments de pure bonheur acoustique  la piste DTS HD MA fait honneur aux partitions de Jazz, c'est même triste car on a souvent droit a quelques extraits et pas des morceaux complets

En bref une histoire qui sert pas a grand chose, le réal aurait du faire façon documentaire au lieu d'essayer de nous vendre une pseudo histoire car c'est claire que le mec avais pas envie de s'emmerder avec ça.

Je conseil de voir le film pour le coté jusqu'au boutiste du sujet, comment on peut pousser quelqu'un pour que son talent explose ou aussi comment on peut le détruire.

Mais a voir car franchement c'est pas un film que j'ai envie de possédé.