[DVD] Tampopo - Ciné-club de mai 2013

Mettez ici vos commentaires, merci.

Ca donne envie de manger (mais parfois non)
Chef d'oeuvre
Cécilia est initiée maintenant
Les 7 samouraïs version culinaire, avec de l'action, de la comédie, des numéros musicaux, du suspens, de l'absurde, mélange de western et de film japonais, jouissif

Bon, c'est très particulier. Peut-être que tu me l'as survendu Nico, je ne sais pas. Il faut se faire à ce mélange des genres typiquement asiatique (on passe du drame à la comédie, voire à la farce avant de faire des clins d'oeil au film noir). Au début, honnêtement, ça déstabilise : Goro, le mystérieux routier, est le seul personnage vraiment charismatique, mélange entre Jack Burton et Chow Yun-Fat. On se pose de temps en temps 2 questions sur lui : est-il vraiment un maître de la cuisine ? et pourquoi tient-il à aider Tampopo ? Sa liaison particulière avec cette jeune veuve constitue le vrai sel de ce récit décousu dont le fil rouge est fait de la passion qui entoure la nourriture sous toutes ses formes, ses excès, sa beauté et ses composantes : des notables y bouffent comme des porcs tout en ne jurant que par les grands maîtres français alors que des clodos cuisinent comme des maîtres-queux et affichent un goût particulièrement raffiné. Le film renverse les codes, bouleverse les genres avec beaucoup d'à-propos et de bonne humeur (on rit souvent, parfois par l'absurde des situations, par le décalage plus ou moins volontaire de certains dialogues, par l'outrance de certaines scènes) mais n'hésite pas non plus à choquer les âmes sensibles (le baiser au jaune d'oeuf est assez... indigeste et plutôt osé, le coup de la tortue est franchement de trop) en jouant de front sur les symboles, les associations d'idées et autres métaphores (encore la scène de l'oeuf, ou celle de l'huître). Les transitions sont amusantes entre le fil conducteur (Tampopo et ses comparses) et les différentes saynètes tournant autour de la nourriture (j'adore le "dernier repas" de la jeune mère de famille, d'une insupportable ironie). On est parfois dans la légèreté d'un anime romantique (genre Juliette je t'aime), parfois carrément dans l'Empire des sens. Et puis, les ramens, c'est bon.

Alors que dire, ben déjà je vais en mettre plus que l'autre daube de la dernière fois
J'ai nettement préféré Tampopo a grand machin...
Au moins je me suis marré.
Le coté loufoque et complément décalé de certaines séquences. Le seul point commun a toutes ses séquences étant la bouffe
On atteint un niveau incroyable avec par exemple la mère de famille qui prépare le dernier repas.
C'est du grand n'importe quoi
Les scènes de "cul" aussi sont marrantes a part une un peu gerbante avec l'oeuf, même si la fin est très imagé
Le restaurant Français...
Bref des tranches de vie avec un seul point commun la bouffe, qui viennent entrecoupé l'intrigue principale qui consiste a faire de Tampopo la meilleur faiseuse de nouille
La fin très, les mercenaires qui partent chacun de leur coté après avoir accomplie la mission, m'a fait déliré

Donc je ne dit pas que j'acheterais le film, mais je suis content de l'avoir vu.

2,5/5

J'ai ri quelques fois, je me suis intéressée à l'histoire principale mais les histoires en parallèle bof quoi, surtout celle où la maman doit faire à manger avant de mourir, c'est limite là !

Nico, Cecilia, on attend votre avis !

Oui oui

Le film est une très bonne surprise, tout d'abord il y a la trame principale avec Tampopo qui essaie de s'améliorer grâce à plusieurs personnes toutes différentes dans une ambiance western super sympa, et le film est coupé avec des saynettes plus ou moins réussies sur la nourriture !

En conclusion, ce film m'a donné envie de manger des ramen.
Si je n'avais pas eu un dîner qui m'attendait, on serait allés direct en manger un à Higuma.

Ah Higuma un délice ! Envie de ramen moi aussi.

Vance, je fais le CR très vite

Je publie la synthèse sur le blog. Merci à tous, à bientôt pour les Enfants du silence.