[Blu-ray] Quo Vadis

Blu-ray région A-B-C édité par Warner Home Vidéo

Genre : Peplum Biblique

Réalisateur : Mervyn LeRoy (1951)

L'histoire :

Sous la fin du règne de Néron, le consul Marcus tombe amoureux d’une jeune chrétienne condamnée à finir dans l’arène, Lygia. Son protecteur Ursus la sauvera de la jalousie de Poppée, tandis que Marcus lance les légions romaines contre Néron…

Mon avis :

Ce péplum fleuve de près de trois heures narre l'histoire de Rome sous le règne de Néron (Peter Ustinov) et de la base du Christianisme avec les premières réunions de croyants. Dans la tourmente de ces temps troublés, on retrouve un commandant de Légion (Robert taylor) qui va s'éprendre d'une esclave, chrétienne de surcroît (Deborah Kerr)...

Tout est mis en place dans cette fresque au riche visuel pour nous en mettre plein la vue. Les décors sont comme on ne sait plus en faire. A la fois coloré et dantesque. En fait ils sont à la dimension du drame qui se joue et des comédiens moteurs de l'histoire. Néron est décrit dans toute sa grandeur et sa folie. Une interprétation hantée et sacrément réaliste (j'imagine) de ce personnage lâche et certainement pas fait pour régner, que nous offre là Peter Ustinov véritablement troublant.
Robert Taylor en fait quant à lui des tonnes pour montrer le côté conquérant de son personnage qui ne deviendra véritablement humain et sympathique qu'en trouvant l'amour et le Christ... hé oui on est pas devant un film sans dimension évangeliste vu le sujet traîté ici.

Je noterais également que les personnages secondaires qui m'ont bluffés sont Poppea (sublime manipulatrice), Leo Gunn (Petronius) seul personnage pleinement entier et humain du métrage. J'ai également ressenti beaucoup d'empathie pour Eunice, esclave de son maître et pourtant amoureuse de Petronius avec leur histoire qui vient faire le parallèle en mode charnel de celle des héros du film.
Et j'insisterai sur un petit rôle mais au combien important je pense, celui de l'esclave de Néron, amoureuse de lui au-delà de tout ce qu'il représente et qui viendra finalement le délivrer de tout ses fardeaux...

A l'époque on savait vraiment créer des personnages forts et trouver les acteurs pour les interpréter.

Technique :

Sublime remasterisation image pour ce film ayant près de 60 ans. Les couleurs sont riches, les contrastes solides et le rendu cinéma au top. Quelques petits problèmes de pellicule bien sûr et quelques poussières mais c'est véritablement pinailler.

Piste DD 1.0 mono claire aux dialogues bien audibles.

Ma note : 7/10

Un de mes peplums préférés, avec une intensité dramatique qui va crescendo jusqu'à un finale très bien trouvé.

Par final t'entends "la prise de racine" ?

Impatient de le voir un jour...