[Roman] Jean-Christophe Grangé : La Ligne Noire

Genre : Thriller

Auteur : Jean-Christophe Grangé (2004)

L'histoire :

Ancien champion de plongée en apnée, Jacques Reverdi est arrêté en Malaisie. Convaincu de meurtres sadiques - il saigne à mort ses victimes, des jeunes femmes -, il risque la pendaison.
A Paris, Marc Dupeyrat, ancien paparazzi reconverti dans le fait divers sanglant, se prend de fascination pour lui. Afin d’obtenir ses confidences, il va inventer une femme, dont le criminel tombera amoureux du fond de sa prison, et à laquelle il prêtera les traits de Khadidja, le mannequin en herbe que déjà se disputent publicitaires et photographes.
Commence alors, de Paris à l’Extrême-Orient, une longue odyssée au cœur de la violence et du mal, qui mènera le journaliste bien au-delà de ce qu’il pouvait imaginer ?

Mon avis :

Composé de trois parties distnctes, "La Ligne Noire" de Jean-Christophe Grangé est un thriller à la noirceur étouffante qui plonge son "héros" dans les abîmes de l'âme d'un tueur en série.

Si la construction du récit est carrée, les différenst actes présentés n'en sont pas pour autant égaux.

- Le contact est une longue mais intéressante entrée en matière qui lance à la découverte des protagonistes principaux et nous plonge dès le départ dans un univers poisseux : découverte du "tueur", des rouages de la presse... Des mondes violents, noirs, cyniques... Et surtout mise en place du gros morceau qui arrive avec ce jeu de dupe qui se met en place avec tout ses rouages huilés au mensonge, au sang et l'horreur...

- Le voyage est pour moi la partie la plus intéressante car elle mène le journaliste sur la trace du tueur en série et nous fait parcourir avec lui et dans ses traces ce voyages initiatique au confn non seulement de l'asie mais aussi de la folie. Plus on avance avec le protagoniste principal plus l'atmosphère est lourde, poisseuse. Plus on avance avec le tueur plus nous découvrons son côté sombre, sa violence latente...

Grangé nous amène alors à faire un voyage vers la noirceur d'une âme, nous fait toucher le gloque, l'incompréhensible en nous mettant devant un panel se sensations toutes plsu folles les unes que les autres... Que ce soit en pleine nature ou dans le cadre d'une prison nous ne pouvons échapper à l'esprit tortueux de l'auteur et de ses personnages. Reste à survivre à ce récit comme le personnage féminin...

- Le retour est malheureusement la partie la plus faible du livre. Un peu comme si Grangé s'était consummé dans sa très bonne seconde partie, et peinait à enfoncer le clou pour définitivement nous souffler.
Son final tombe un peu à plat. Pourquoi ?
Parcequ'en habitué des thriller le lecteur a depuis longtemps compris comment devait se finir le roman. De plus les situations virent au granguignol et ne semblent plus du tout réalistes et maîtrisées par l'auteur et ses personnages. C'est bien dommage car des traces de Giallos écarlates sont bien présents mais à trop voulor en faire ça foire. Ficelles grossières et situations grotesques anéantissent le véritable travaille de peur des deux premières parties... dommage.

Ma note : 6/10

assez d'accord avec toi. la fin est expédiée et tombe vraiment a plat.