[Roman] Cellulaire de Stephen King

Edition Brochée éditée par Albin Michel

416 Pages

Genre : Horreur/Science-Fiction

Auteur : Stephen King (2006)

L'histoire :

1er octobre. Dieu trône au paradis, le marché des changes est stable, les avions à peu près à l’heure et Clayton Riddell, un auteur de bandes dessinées, sur un petit nuage. Il vient de décrocher un contrat et l’avenir lui sourit. Mais en quelque seconde, tout bascule dans l’horreur. La cause ? Un phénomène de destruction que déclenche le téléphone portable. Tous les portables…

Mon avis :

Si on ne présente plus le maître incontesté de l'horreur littéraire (Cujo, Carrie...Shining) , mes dernières incursions sur les terres sombres de l'auteur m'avaient laissé un arrière goût de déjà vu. J'avais donc suspendu mes lectures de King depuis "La Petite Fille Qui Aimait Tom Gordon" ou bien encore "Dolan's Cadillac". A la sortie de ce roman en 2006, je m'étais pourtant dis pourquoi pas tout en repoussant toujours l'achat... C'est pourtant chose faite d'occas', tant mieux et tant pis à la fois.

Je m'explique :

Si la dédicace du bouquin à de quoi aiguiser l'appétit de tout fan de genre (le livre est dédié à Matheon et Romero), sa lecture après un très bon début ne fait que de nous replonger dans un univers connu voir balisé, celui de son auteur. Pas que le voyage ne soit pas savoureux. Loin s'en faut tant la recette est depuis longtemps éprouvée mais il manque ce quelque chose de véritablement neuf pour nous emporter ailleurs.

Cellulaire est un très bon roman mais il souffre de ses influences. Son début fait penser à Romero (Zombie est cité) puis le récit fait référence à des classiques du ciné S.F. Je citerais donc sans soucis le "Je Suis Une Légende" de Matheson ou bien encore les "Scanners" de Cronenberg ou le mur de brique du "Village des Damnés" pour n'en donner que quelques uns.

Livre référenciel, construit encore une fois comme un Roard Movie efficace, Cellulaire arrive pourrtant au-delà de ses références à nous emmener sur la route et à nous immerger comme dans "Le Fléau" dans ce monde en décomposition suite à un "virus" issu des portables ayant transformé la population en zombies télépathes. Voilà l'idée principale du récit, pas neuve mais efficace.

Là où toute la magie de l'auteur retranspire à nouveau à travers les pages, c'est avec ses personnages qu'il arive toujours aussi bien à nous faire apprécier, aimer ou détester. A dire vrai l'image d'une petite basquette porte-clef va longtemps me suivre après la lecture de ce roman tant le King s'est encore une fois amusé à jouer avec nos coeurs comme nos nerfs.

A ce tire, j'ai beaucoup apprécié ce qu'il a fait de la fin de son roman. Une fin comme ne l'aurait pas reniée John Carpenter dans ses meilleurs jours.

Ma note : 7/10