the Boys : à bas les super-slips !
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the Boys : à bas les super-slips !
the Boys n°6 : Quand faut y aller...
Passées les déceptions des albums 2 et 3 (liées, il est vrai, à un tel enthousiasme consécutif à la sortie du premier numéro !), on s’était plus ou moins rassérénés par la suite. La série était sur de bonnes bases, avec une intrigue profonde, courant sur toute la série (l’enquête officieuse de la CIA sur les manigances de Vought American avec les équipes de super-héros) et des histoires parallèles collant de près ou de loin à l’évolution des personnages. Ennis tire parfois un peu trop sur la corde en délayant carrément, à la manière d’un Chris Carter avec X-Files (on ne sait encore pas grand-chose des origines des autres membres du groupe), mais le noyau est solide et surtout parfaitement exploité, entre mensonges, manipulations et complots politiques, conflits d’intérêts et perversions de toutes sortes. Au milieu de tout cela, le pouvoir (qu’il soit matériel ou financier) qui corrompt tout. Et pour découvrir la vérité, il ne faut pas hésiter à se salir les mains : Ennis dépeint un monde où les principes ne font pas long feu (comme Hughie et Annie/Stella l’ont découvert à leurs dépens).
Cet album est plutôt réussi, en ce sens qu’il est cohérent, percutant, souvent drôle et toujours cynique, bien qu’il manque tout de même d’action : pendant que Hughie infiltre les G-Wiz – les « apprentis G-Men » - sous la surveillance discrète du Français et de la Fille, la Crème se rend à Cranbrook, Massachussets, pour découvrir la cause de la mort de Silver Kincaid, tandis que Butcher travaille la directrice de la CIA au corps afin de connaître la source de son inquiétude.
Néanmoins, on sent une sorte de lassitude chez Robertson, avec des dessins moins détaillés, des visages beaucoup moins fouillés. Il cède d’ailleurs la place à un Higgins passable pour le dernier épisode.
A noter que cette fois la mini-série ne se conclut pas et qu’il faudra attendre l’album suivant pour connaître les tenants et aboutissants de ce triple mystère.
Résumé : Cette fois, pour les P’tits Gars, il y a du lourd, du vrai. Alors que Hughie file le parfait amour avec Annie, il va devoir mettre en pratique tout ce qu’il a appris au sujet des G-Men, ce groupe de jeunes « supers » si rentable pour la société Vought American : c’est que l’un de ses membres, Silver Kincaid, vient de se suicider en public, et ça fait tache. Hughie devra donc enquêter sur le terrain, en se faisant passer pour l’un d’eux. Il découvrira une équipe soudée de potaches s’adonnant aux rites des confréries étudiantes à longueur de journée : des innocents, en somme, recueillis par un individu qui les a pris sous son aile. Alors pourquoi tant de mystères ?
Passées les déceptions des albums 2 et 3 (liées, il est vrai, à un tel enthousiasme consécutif à la sortie du premier numéro !), on s’était plus ou moins rassérénés par la suite. La série était sur de bonnes bases, avec une intrigue profonde, courant sur toute la série (l’enquête officieuse de la CIA sur les manigances de Vought American avec les équipes de super-héros) et des histoires parallèles collant de près ou de loin à l’évolution des personnages. Ennis tire parfois un peu trop sur la corde en délayant carrément, à la manière d’un Chris Carter avec X-Files (on ne sait encore pas grand-chose des origines des autres membres du groupe), mais le noyau est solide et surtout parfaitement exploité, entre mensonges, manipulations et complots politiques, conflits d’intérêts et perversions de toutes sortes. Au milieu de tout cela, le pouvoir (qu’il soit matériel ou financier) qui corrompt tout. Et pour découvrir la vérité, il ne faut pas hésiter à se salir les mains : Ennis dépeint un monde où les principes ne font pas long feu (comme Hughie et Annie/Stella l’ont découvert à leurs dépens).
Cet album est plutôt réussi, en ce sens qu’il est cohérent, percutant, souvent drôle et toujours cynique, bien qu’il manque tout de même d’action : pendant que Hughie infiltre les G-Wiz – les « apprentis G-Men » - sous la surveillance discrète du Français et de la Fille, la Crème se rend à Cranbrook, Massachussets, pour découvrir la cause de la mort de Silver Kincaid, tandis que Butcher travaille la directrice de la CIA au corps afin de connaître la source de son inquiétude.
Néanmoins, on sent une sorte de lassitude chez Robertson, avec des dessins moins détaillés, des visages beaucoup moins fouillés. Il cède d’ailleurs la place à un Higgins passable pour le dernier épisode.
A noter que cette fois la mini-série ne se conclut pas et qu’il faudra attendre l’album suivant pour connaître les tenants et aboutissants de ce triple mystère.
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Le PC vaincra !
Re: the Boys : à bas les super-slips !
the Boys n°7 : ...faut y aller !
Suite de l’intrigue amorcée dans l’opus précédent.
Tous les nœuds sont censés se dénouer, et on se doute que ce sera violent. Ennis s’emploie à tout faire converger, de manière assez habile (et ne donne plus vraiment cette fois cette sensation de noyer le poisson), afin de parvenir à la conclusion de cette triple enquête en faisant monter la tension par l’irruption de révélations savamment distillées. Néanmoins, il s’efforce de maintenir une certaine dose de flou, tant sur les personnages (le Français et la Fille ont droit à une séquence très courte mais lourde de sens) que sur les complots ourdis par les dirigeants (il faut se rappeler pour bien assimiler la séquence d’introduction du précédent album, où l’on voyait qu’une grosse opération militaire était en préparation, mais aussi se pencher sur les différentes entrevues entre un cadre de Vought American et le leader des Sept). Le contraste, d’ailleurs, entre l’importance des enjeux (que seul Butcher perçoit) et les pitreries auxquelles s’adonnent les G-Wiz fait toute la réussite de ces épisodes.
Le finale grandiose, d’une noirceur et d’un cynisme à la hauteur des espérances, replace la série sur des rails salutaires et promet le meilleur pour les prochaines publications, avec un Hughie qui a perdu son innocence (dans tous les sens du terme) et, par son initiative, risque la vie de ses camarades, un Butcher qui passe à la vitesse supérieure, tant dans ses rapports mouvementés (et torrides) avec Susan Rayner qu’avec ses ennemis attitrés, et la grande méchante compagnie, la Vought American, qui démontre sur le terrain toute l’importance politique qu’elle a acquise.
Entre les boys et ceux qui gèrent les « super-slips », la guerre est officiellement déclarée, les manœuvres se font à visage découvert, et c’est à qui gèrera au mieux les secrets détenus sur l’adversaire.
Robertson semble l’avoir compris puisqu’il nous gratifie de graphismes plus détaillés que ses dernières planches, même s’il se trouve remplacé encore une fois par Higgins.
Un bon cru donc, qui relance l’intérêt du précédent album et redonne à la série l’importance qu’elle avait à son lancement : moins cruellement drôle, peut-être, car l’heure est grave et les travers libidineux de nos protagonistes ne font pas le poids face aux intrigues complexes des dirigeants cyniques.
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