[NES] Les classiques 8 bits
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Steph.G
lobo
Le Hulk
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
Rygar
1987, Tecmo
Et on commence avec du lourd, un classique en son genre !
Vous, Rygar, légendaire et vaillant guerrier d'Argool, avez la lourde tâche de ramener la paix sur le territoire en triomphant des terribles dieux de guerre Indora. Armé de son insigne et fidèle disque à pointes (l'attribut atypique du héros qui a largement contribué à la popularité du jeu), le joueur déferle à travers montagnes, forêts, cavernes hantées et autres palais célestes, dans la plus pure tradition des jeux de plates-formes/action piochant allègrement dans les canons des RPG d'antan. Le level-design a l'intelligence de faire la part belle à la fois à l'exploration, multipliant les chemins alternatifs et les zones à visiter, mais aussi à l'action pure : le héros sera confronté à divers pièges, cordes à escalader, sauts à risque, tout en gardant un œil sur les ennemis qui rôdent de toutes parts. A la manière d'un Ninja Gaiden, les mobs ont une fâcheuse tendance à apparaître continuellement sur tout un niveau, laissant très peu de répit au joueur. En tant que digne jeu de plates-formes/action, Rygar réussit sur les deux tableaux, servi notamment par une jouabilité simple mais tout à fait confortable.
Les bonnes surprises ne s'arrêtent pas là. A l'époque, rares étaient les softs à pouvoir se targuer de proposer un environnement ouvert au lieu d'une banale succession de niveaux. Dans Rygar, le héros trouvera sur son chemin de nombreuses portes permettant d'accéder tantôt à une nouvelle map inattendue, tantôt à un sanctuaire où un vieillard géant nous prodiguera ses conseils, afin de ponctuer l'aventure. Pour varier les plaisirs, le jeu jongle entre les niveaux classiques en vue de côté, et les plaines en vue de dessus faisant office de hub. Une attention appréciable qui saura raviver l'intérêt du jeu et la sensation d'immersion qu'il procure.
En outre, comme dans tout jeu qui se respecte, attendez-vous à faire face à un boss à la fin de chaque zone. Les boss ne brillent pas par leur IA formidable (des bons vieux boss d'époque, quoi), mais offrent un challenge certain dans la mesure où apprendre leur pattern est souvent la clé pour les vaincre. Quoiqu'il faut bien l'admettre : les deux ou trois derniers boss sont plus bourrins qu'autre chose. Une fois triomphé de ce monstrueux adversaire, vous serez récompensé par l'ajout d'un nouvel objet à votre inventaire, dont le but est de vous permettre d'atteindre des lieux auparavant inaccessibles. Zelda ou encore Metroid ne sont pas loin. Le grappin est de loin le plus intéressant : utilisable n'importe quand dans les maps en vue de côté, il vous confère la possibilité d'arpenter des plates-formes haut-perchées ou souterraines, ce qui multiplie les possibilités d'exploration et peut vous faire découvrir des zones cachées ou des shortcuts imprévus. Les autres artéfacts à acquérir sont hélas purement contextuels. Néanmoins, cela n'enlève rien à la richesse de l'aventure et à la cohésion de l'univers proposé, qui font de Rygar un jeu complet et prenant.
Il reste encore un aspect à évoquer : Rygar emprunte aux RPG un système de stats rudimentaire. Notre personnage possède une caractéristique Tone déterminant l'intensité de ses attaques, et une valeur de Last permettant d'augmenter notre barre de vie d'une unité lorsqu'un certain seuil est atteint. Ces deux critères évoluent tout comme l'XP des RPG classiques, au fil des combats. Rien de plus
simple. Occasionnellement, les ennemis peuvent dropper des étoiles qui s'ajoutent à votre compteur Mind, pour un maximum de sept. Ces éléments précieux permettent de lancer l'un des trois sorts spéciaux du héros : Power Up augmente sa force, Attack & Assail inflige des dommages à tous les ennemis présents à l'écran, et Recover soigne le héros au maximum. Des pouvoirs fort utiles, qu'il convient d'utiliser avec parcimonie.
En conclusion, Rygar est un véritable cocktail d'idées audacieuses et pertinentes. Tirant le meilleur de l'état de l'art des années 80 en matière de plates-formes et de hack'n'slash, il nous sert une aventure riche et captivante. Avec en prime un monde ouvert à explorer, fait assez rare à l'époque pour être signalé, pas de quoi se priver. Bon, on pourra toujours pester contre les rares anomalies du gameplay (la poulie qui s'accroche quand elle veut, ou le fait qu'en vue de dessus les déplacements diagonaux ne soient possibles qu'en plein saut), mais elles n'empêchent en rien Rygar de se hisser au panthéon des jeux les plus cultes de la NES. Remarquable.
1987, Tecmo
Et on commence avec du lourd, un classique en son genre !
Vous, Rygar, légendaire et vaillant guerrier d'Argool, avez la lourde tâche de ramener la paix sur le territoire en triomphant des terribles dieux de guerre Indora. Armé de son insigne et fidèle disque à pointes (l'attribut atypique du héros qui a largement contribué à la popularité du jeu), le joueur déferle à travers montagnes, forêts, cavernes hantées et autres palais célestes, dans la plus pure tradition des jeux de plates-formes/action piochant allègrement dans les canons des RPG d'antan. Le level-design a l'intelligence de faire la part belle à la fois à l'exploration, multipliant les chemins alternatifs et les zones à visiter, mais aussi à l'action pure : le héros sera confronté à divers pièges, cordes à escalader, sauts à risque, tout en gardant un œil sur les ennemis qui rôdent de toutes parts. A la manière d'un Ninja Gaiden, les mobs ont une fâcheuse tendance à apparaître continuellement sur tout un niveau, laissant très peu de répit au joueur. En tant que digne jeu de plates-formes/action, Rygar réussit sur les deux tableaux, servi notamment par une jouabilité simple mais tout à fait confortable.
Les bonnes surprises ne s'arrêtent pas là. A l'époque, rares étaient les softs à pouvoir se targuer de proposer un environnement ouvert au lieu d'une banale succession de niveaux. Dans Rygar, le héros trouvera sur son chemin de nombreuses portes permettant d'accéder tantôt à une nouvelle map inattendue, tantôt à un sanctuaire où un vieillard géant nous prodiguera ses conseils, afin de ponctuer l'aventure. Pour varier les plaisirs, le jeu jongle entre les niveaux classiques en vue de côté, et les plaines en vue de dessus faisant office de hub. Une attention appréciable qui saura raviver l'intérêt du jeu et la sensation d'immersion qu'il procure.
En outre, comme dans tout jeu qui se respecte, attendez-vous à faire face à un boss à la fin de chaque zone. Les boss ne brillent pas par leur IA formidable (des bons vieux boss d'époque, quoi), mais offrent un challenge certain dans la mesure où apprendre leur pattern est souvent la clé pour les vaincre. Quoiqu'il faut bien l'admettre : les deux ou trois derniers boss sont plus bourrins qu'autre chose. Une fois triomphé de ce monstrueux adversaire, vous serez récompensé par l'ajout d'un nouvel objet à votre inventaire, dont le but est de vous permettre d'atteindre des lieux auparavant inaccessibles. Zelda ou encore Metroid ne sont pas loin. Le grappin est de loin le plus intéressant : utilisable n'importe quand dans les maps en vue de côté, il vous confère la possibilité d'arpenter des plates-formes haut-perchées ou souterraines, ce qui multiplie les possibilités d'exploration et peut vous faire découvrir des zones cachées ou des shortcuts imprévus. Les autres artéfacts à acquérir sont hélas purement contextuels. Néanmoins, cela n'enlève rien à la richesse de l'aventure et à la cohésion de l'univers proposé, qui font de Rygar un jeu complet et prenant.
Il reste encore un aspect à évoquer : Rygar emprunte aux RPG un système de stats rudimentaire. Notre personnage possède une caractéristique Tone déterminant l'intensité de ses attaques, et une valeur de Last permettant d'augmenter notre barre de vie d'une unité lorsqu'un certain seuil est atteint. Ces deux critères évoluent tout comme l'XP des RPG classiques, au fil des combats. Rien de plus
simple. Occasionnellement, les ennemis peuvent dropper des étoiles qui s'ajoutent à votre compteur Mind, pour un maximum de sept. Ces éléments précieux permettent de lancer l'un des trois sorts spéciaux du héros : Power Up augmente sa force, Attack & Assail inflige des dommages à tous les ennemis présents à l'écran, et Recover soigne le héros au maximum. Des pouvoirs fort utiles, qu'il convient d'utiliser avec parcimonie.
En conclusion, Rygar est un véritable cocktail d'idées audacieuses et pertinentes. Tirant le meilleur de l'état de l'art des années 80 en matière de plates-formes et de hack'n'slash, il nous sert une aventure riche et captivante. Avec en prime un monde ouvert à explorer, fait assez rare à l'époque pour être signalé, pas de quoi se priver. Bon, on pourra toujours pester contre les rares anomalies du gameplay (la poulie qui s'accroche quand elle veut, ou le fait qu'en vue de dessus les déplacements diagonaux ne soient possibles qu'en plein saut), mais elles n'empêchent en rien Rygar de se hisser au panthéon des jeux les plus cultes de la NES. Remarquable.
Dernière édition par Le Hulk le Sam 24 Nov - 16:03, édité 1 fois
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Culte, avec mes potes on dépensait une partie de notre argent de poche à la borne arcade d'un des bars du quartier, Rygar et Ghost and goblins étaient nos jeux fétiches!!!!
lobo- Super Mega Moule
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
Vous avez dû vous ruiner pour Ghosts n' Goblins alors !lobo a écrit:Culte, avec mes potes on dépensait une partie de notre argent de poche à la borne arcade d'un des bars du quartier, Rygar et Ghost and goblins étaient nos jeux fétiches!!!!
J'ai réussi à le finir, mais si j'avais perdu dix francs à chaque fois que j'ai continué, pas sûr que j'aurais encore de quoi vivre.
Quand à Rygar, clair que c'est un jeu culte qui vaut le coup d'être (re)découvert aujourd'hui. Je l'ai parcouru d'une traite, ça a dû me prendre trois heures. Une très belle après-midi !
Prochain CR ce soir peut-être, si je suis motivé.
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Jt'en parle pas, mais l'avantage des bornes d'arcades c'était d'effectuer des supers attaques rapide impossible ailleur, l'attaque en question consistait à bloquer le joystick à droite tout en synchronisant le lancer de couteaux à mach 12, en appuyant comme un dératé sur le bouton d'attaque, seul et unique manière tuer les adversaires un poil puissant en augmentant la puissance des attaques!!!!
lobo- Super Mega Moule
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
Astyanax
1990, Jaleco
Non, ce n'est pas le fils d'Hector et d'Andromaque. Sur NES, il s'agit d'un jeu de plates-formes/action qui n'a, en définitive, pas grand chose à voir avec la mythologie grecque. Astyanax est un jeune garçon rêveur qui se retrouve transporté dans le monde magique de Remlia par une fée nommée Cutie. Elle le charge de la mission suivante : délivrer la princesse Rosebud des griffes du maléfique sorcier Blackhorn. Un scénario un peu étrange, prétexte à diverses scènes cinématiques qui viendront suspendre l'action entre les niveaux du jeu, à l'instar d'un certain Ninja Gaiden sorti un an plus tôt.
La progression dans le jeu est on ne peut plus classique : on arpente une succession de niveaux à défilement horizontal, pour la plupart. Les environnements ne manquent pas de détail et ont une personnalité et un charme certains, et l'ensemble est globalement plaisant à l’œil. Quant au bestiaire, on a bien entendu droit aux sempiternels squelettes et plantes carnivores, mais on croisera régulièrement des monstruosités plus pêchues telles que des yeux flottants ou des poissons guerriers : un cheptel horrifique sympa à défaut d'être particulièrement complet. L'atmosphère générale, un genre de dark fantasy s'approchant parfois d'un Castlevania , d'un Kick Master ou d'un 8 Eyes, est réussie et favorise l'immersion.
Côté gameplay, la principale particularité d'Astyanax est sa barre de puissance : elle détermine l'intensité du coup porté et se recharge rapidement après chaque attaque, comme dans Secret of Mana par exemple. Ainsi, rouer de coups un adversaire n'est pas toujours le meilleur moyen de s'en défaire, il faut savoir patienter et attaquer au moment opportun. C'est sans doute la meilleure feature de gameplay du jeu, car bien exploitée ; savoir gérer sa barre de puissance est primordial pour rivaliser efficacement avec les multiples boss du jeu. En plus du simple coup de hache, notre valeureux guerrier dispose d'un sortilège de zone qui envoie rôtir tous les assaillants présents à l'écran. Une technique extrêmement pratique, voire indispensable dans certains cas : les plantes carnivores ont la fâcheuse habitude de surgir de l'autre côté du précipice que l'on doit franchir, rendant le saut très risqué... à moins d'anéantir la créature moyennant quelques points de magie pour pouvoir passer en toute sécurité. Les situations frustrantes de ce type sont légion dans ce jeu, et on se retrouve trop souvent repoussé vers un trou par une bête attaque... à croire que Castlevania et Ninja Gaiden ont fait des émules.
Ce n'est malheureusement pas la seule chose qui vient gonfler le facteur frustration d'Astyanax. Le fait que notre héros soit lent et grand, ce qui en fait une cible facile pour la faune locale, passe encore. Là où le bât blesse, c'est que l'on doit sans cesse composer avec les défaillances du moteur de collision du jeu. La hitbox des ennemis leur permet parfois de nous blesser à plusieurs pixels de distance, histoire de les cheater un peu. Le héros est aussi assez mal loti, la faute à une animation d'attaque lourdingue n'aidant pas vraiment les frappes aériennes ainsi qu'à une hitbox de l'arme quelque peu... bizarre. Étonnamment, on finit par s'y faire tant bien que mal. Et tout compte fait, malgré le côté approximatif du gameplay, le jeu demeure plutôt difficile sans aller jusqu'à l'excès, notamment grâce à l'ajout de power-ups fort utiles parsemés dans les niveaux. Ainsi, notre hache de base pourra être upgradée deux fois pour devenir une lance puis une épée dévastatrice, notre barre de puissance pourra être allongée, et la fée Cutie viendra nous prêter main forte de temps à autre si l'on vient à manquer de points de magie peu avant d'affronter le boss. De quoi nous sauver la mise plus d'une fois.
En fin de compte, Astyanax brille assez par son ambiance et son aspect graphique relativement chiadé ; sans parler du fait que le titre du jeu lui-même a de quoi susciter la curiosité. Dommage qu'il soit grandement plombé par un gameplay gauche et imprécis, obligeant le joueur à réajuster ses réflexes et à souffrir moult frustrations. A noter aussi que certains niveaux en scrolling vertical varient un peu l'action, bien qu'il n'y ait pas de quoi fouetter un griffon. Les musiques sont plutôt de bonne facture mais elles sont trop peu nombreuses.
Bref, il s'agit d'un titre pas vraiment culte, mais assez connu et qui mérite d'être essayé. Les faiblesses de la jouabilité sont évidentes mais la réalisation et les quelques bonnes idées de gameplay (la barre de puissance principalement) tiennent suffisamment la route pour pouvoir remporter l'adhésion.
1990, Jaleco
Non, ce n'est pas le fils d'Hector et d'Andromaque. Sur NES, il s'agit d'un jeu de plates-formes/action qui n'a, en définitive, pas grand chose à voir avec la mythologie grecque. Astyanax est un jeune garçon rêveur qui se retrouve transporté dans le monde magique de Remlia par une fée nommée Cutie. Elle le charge de la mission suivante : délivrer la princesse Rosebud des griffes du maléfique sorcier Blackhorn. Un scénario un peu étrange, prétexte à diverses scènes cinématiques qui viendront suspendre l'action entre les niveaux du jeu, à l'instar d'un certain Ninja Gaiden sorti un an plus tôt.
La progression dans le jeu est on ne peut plus classique : on arpente une succession de niveaux à défilement horizontal, pour la plupart. Les environnements ne manquent pas de détail et ont une personnalité et un charme certains, et l'ensemble est globalement plaisant à l’œil. Quant au bestiaire, on a bien entendu droit aux sempiternels squelettes et plantes carnivores, mais on croisera régulièrement des monstruosités plus pêchues telles que des yeux flottants ou des poissons guerriers : un cheptel horrifique sympa à défaut d'être particulièrement complet. L'atmosphère générale, un genre de dark fantasy s'approchant parfois d'un Castlevania , d'un Kick Master ou d'un 8 Eyes, est réussie et favorise l'immersion.
Côté gameplay, la principale particularité d'Astyanax est sa barre de puissance : elle détermine l'intensité du coup porté et se recharge rapidement après chaque attaque, comme dans Secret of Mana par exemple. Ainsi, rouer de coups un adversaire n'est pas toujours le meilleur moyen de s'en défaire, il faut savoir patienter et attaquer au moment opportun. C'est sans doute la meilleure feature de gameplay du jeu, car bien exploitée ; savoir gérer sa barre de puissance est primordial pour rivaliser efficacement avec les multiples boss du jeu. En plus du simple coup de hache, notre valeureux guerrier dispose d'un sortilège de zone qui envoie rôtir tous les assaillants présents à l'écran. Une technique extrêmement pratique, voire indispensable dans certains cas : les plantes carnivores ont la fâcheuse habitude de surgir de l'autre côté du précipice que l'on doit franchir, rendant le saut très risqué... à moins d'anéantir la créature moyennant quelques points de magie pour pouvoir passer en toute sécurité. Les situations frustrantes de ce type sont légion dans ce jeu, et on se retrouve trop souvent repoussé vers un trou par une bête attaque... à croire que Castlevania et Ninja Gaiden ont fait des émules.
Ce n'est malheureusement pas la seule chose qui vient gonfler le facteur frustration d'Astyanax. Le fait que notre héros soit lent et grand, ce qui en fait une cible facile pour la faune locale, passe encore. Là où le bât blesse, c'est que l'on doit sans cesse composer avec les défaillances du moteur de collision du jeu. La hitbox des ennemis leur permet parfois de nous blesser à plusieurs pixels de distance, histoire de les cheater un peu. Le héros est aussi assez mal loti, la faute à une animation d'attaque lourdingue n'aidant pas vraiment les frappes aériennes ainsi qu'à une hitbox de l'arme quelque peu... bizarre. Étonnamment, on finit par s'y faire tant bien que mal. Et tout compte fait, malgré le côté approximatif du gameplay, le jeu demeure plutôt difficile sans aller jusqu'à l'excès, notamment grâce à l'ajout de power-ups fort utiles parsemés dans les niveaux. Ainsi, notre hache de base pourra être upgradée deux fois pour devenir une lance puis une épée dévastatrice, notre barre de puissance pourra être allongée, et la fée Cutie viendra nous prêter main forte de temps à autre si l'on vient à manquer de points de magie peu avant d'affronter le boss. De quoi nous sauver la mise plus d'une fois.
En fin de compte, Astyanax brille assez par son ambiance et son aspect graphique relativement chiadé ; sans parler du fait que le titre du jeu lui-même a de quoi susciter la curiosité. Dommage qu'il soit grandement plombé par un gameplay gauche et imprécis, obligeant le joueur à réajuster ses réflexes et à souffrir moult frustrations. A noter aussi que certains niveaux en scrolling vertical varient un peu l'action, bien qu'il n'y ait pas de quoi fouetter un griffon. Les musiques sont plutôt de bonne facture mais elles sont trop peu nombreuses.
Bref, il s'agit d'un titre pas vraiment culte, mais assez connu et qui mérite d'être essayé. Les faiblesses de la jouabilité sont évidentes mais la réalisation et les quelques bonnes idées de gameplay (la barre de puissance principalement) tiennent suffisamment la route pour pouvoir remporter l'adhésion.
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Life Force
1989, Konami
Suite au franc succès de Gradius dans le domaine prolifique du shmup spatial, Konami entend rééditer l'exploit avec le non moins célèbre spin-off Life Force, sorti sur NES en 1989. Ici, notre célèbre Vic Viper doit mettre fin au règne de terreur de l'infâme Zelos, une entité extraterrestre galactique qui dévore des planètes et des systèmes solaires entiers sur son passage. Ainsi, les divers lieux rencontrés troquent les habituelles planètes exotiques et autres stations spatiales contre des environnements beaucoup plus organiques... du moins dans un premier temps. Passé le premier niveau, on retrouve des terrains plus connus, qui ne manquent toutefois pas d'idées. Ce revirement se ressent aussi dans le bestiaire. Cette fois-ci, des bras décharnés, crocs monstrueux et autres virus se joindront à la fête, étoffant le catalogue des joyeusetés habituelles toujours présentes dans Life Force, telles que les tourelles fixes et les volcans en éruption.
Si vous êtes un connaisseur de Gradius, alors vous retrouverez immédiatement vos marques dans ce nouvel opus, car le système de jeu a été repris quasiment à l'identique. Chaque niveau commence par une sorte de "prélude", où on affronte des rangées d'ennemis et on reçoit un bonus à chaque rangée anéantie. Ces bonus servent à avancer d'une unité le curseur sur votre barre de power-ups, et d'une simple pression sur le bouton A, vous acquérez le power-up désigné par le curseur. Bien évidemment, les options les plus intéressantes se trouvent à la fin de la barre, nécessitant de cumuler une poignée de bonus avant de pouvoir en profiter. Au joueur donc de choisir donc une stratégie en déterminant l'ordre dans lequel il souhaite faire son build, bien qu'il soit recommandé de valider au moins une paire de Speed Up avant toute autre chose.
Cette ingénieuse idée de gameplay empruntée à son aîné fait de Life Force un shmup au-dessus du lot, d'autant plus qu'elle s'avère réellement pertinente. Car selon les occasions, on n'optera pas forcément pour le même style de build. Dans le niveau trois, les ennemis surgissent régulièrement des bords haut et bas de l'écran, requérant de préférer les attaques multiples au lieu de la puissance pure (Option et Missile sont à privilégier). A l'inverse, les boss ont plutôt tendance à exiger un dps élevé, rendant le Laser particulièrement utile. Je ne sais plus si c'était le cas dans Gradius, mais ici la difficulté ne semble pas s'adapter au niveau de build du joueur, et fatalement, lorsqu'on parvient à tout monter au max (deux Options, Laser et Missiles à fond, bouclier), on ne fait plus qu'une bouchée des malheureux vaisseaux ennemis qui se jettent devant notre canon. La difficulté consiste surtout à conserver le plus longtemps possible cette configuration, car à la moindre erreur, c'est la mort... et vous reviendrez à la charge complétement dépouillé de vos précieux upgrades. Et là c'est le drame. Car sans rien, même pas le moindre Speed Up, survivre dans les niveaux corsés relève du miracle. C'est un peu ce qui fait le charme de Gradius et ses spin-offs : gonfler son vaisseau simplifie grandement les choses, mais le plus dur, c'est de ne pas faire de faux pas, car la perte d'une vie entraîne souvent la perte du continue. Et dans Life Force, des continues, vous n'en avez que trois. Ca rigole pas.
Le constat est clair, Life Force est un classique du shmup sur NES. Corsé, varié et disposant d'un gameplay de qualité, il nécessite un certain investissement de la part du joueur, car mémoriser les nombreux pièges et écueils à éviter est indispensable pour conserver ses upgrades tout au long de l'aventure. Avec de surcroît des musiques entraînantes et une alternance savoureuse entre stages à scrolling horizontal et vertical, aucune raison de ne pas se laisser tenter. Par ailleurs, si Life Force vous branche, sachez qu'un certain Abadox est sorti la même année, et vaut lui aussi le détour...
1989, Konami
Suite au franc succès de Gradius dans le domaine prolifique du shmup spatial, Konami entend rééditer l'exploit avec le non moins célèbre spin-off Life Force, sorti sur NES en 1989. Ici, notre célèbre Vic Viper doit mettre fin au règne de terreur de l'infâme Zelos, une entité extraterrestre galactique qui dévore des planètes et des systèmes solaires entiers sur son passage. Ainsi, les divers lieux rencontrés troquent les habituelles planètes exotiques et autres stations spatiales contre des environnements beaucoup plus organiques... du moins dans un premier temps. Passé le premier niveau, on retrouve des terrains plus connus, qui ne manquent toutefois pas d'idées. Ce revirement se ressent aussi dans le bestiaire. Cette fois-ci, des bras décharnés, crocs monstrueux et autres virus se joindront à la fête, étoffant le catalogue des joyeusetés habituelles toujours présentes dans Life Force, telles que les tourelles fixes et les volcans en éruption.
Si vous êtes un connaisseur de Gradius, alors vous retrouverez immédiatement vos marques dans ce nouvel opus, car le système de jeu a été repris quasiment à l'identique. Chaque niveau commence par une sorte de "prélude", où on affronte des rangées d'ennemis et on reçoit un bonus à chaque rangée anéantie. Ces bonus servent à avancer d'une unité le curseur sur votre barre de power-ups, et d'une simple pression sur le bouton A, vous acquérez le power-up désigné par le curseur. Bien évidemment, les options les plus intéressantes se trouvent à la fin de la barre, nécessitant de cumuler une poignée de bonus avant de pouvoir en profiter. Au joueur donc de choisir donc une stratégie en déterminant l'ordre dans lequel il souhaite faire son build, bien qu'il soit recommandé de valider au moins une paire de Speed Up avant toute autre chose.
Cette ingénieuse idée de gameplay empruntée à son aîné fait de Life Force un shmup au-dessus du lot, d'autant plus qu'elle s'avère réellement pertinente. Car selon les occasions, on n'optera pas forcément pour le même style de build. Dans le niveau trois, les ennemis surgissent régulièrement des bords haut et bas de l'écran, requérant de préférer les attaques multiples au lieu de la puissance pure (Option et Missile sont à privilégier). A l'inverse, les boss ont plutôt tendance à exiger un dps élevé, rendant le Laser particulièrement utile. Je ne sais plus si c'était le cas dans Gradius, mais ici la difficulté ne semble pas s'adapter au niveau de build du joueur, et fatalement, lorsqu'on parvient à tout monter au max (deux Options, Laser et Missiles à fond, bouclier), on ne fait plus qu'une bouchée des malheureux vaisseaux ennemis qui se jettent devant notre canon. La difficulté consiste surtout à conserver le plus longtemps possible cette configuration, car à la moindre erreur, c'est la mort... et vous reviendrez à la charge complétement dépouillé de vos précieux upgrades. Et là c'est le drame. Car sans rien, même pas le moindre Speed Up, survivre dans les niveaux corsés relève du miracle. C'est un peu ce qui fait le charme de Gradius et ses spin-offs : gonfler son vaisseau simplifie grandement les choses, mais le plus dur, c'est de ne pas faire de faux pas, car la perte d'une vie entraîne souvent la perte du continue. Et dans Life Force, des continues, vous n'en avez que trois. Ca rigole pas.
Le constat est clair, Life Force est un classique du shmup sur NES. Corsé, varié et disposant d'un gameplay de qualité, il nécessite un certain investissement de la part du joueur, car mémoriser les nombreux pièges et écueils à éviter est indispensable pour conserver ses upgrades tout au long de l'aventure. Avec de surcroît des musiques entraînantes et une alternance savoureuse entre stages à scrolling horizontal et vertical, aucune raison de ne pas se laisser tenter. Par ailleurs, si Life Force vous branche, sachez qu'un certain Abadox est sorti la même année, et vaut lui aussi le détour...
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Tu va voir y'a du lourd
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
En effet !Steph.G a écrit:Tu va voir y'a du lourd
J'avais déjà fait une première passe sur la NES, où j'avais découvert la plupart des grands classiques : les Mario et Zelda, Metroid, Kid Icarus, les Castlevania, les Ninja Gaiden et Gradius.
Mais maintenant j'y suis bien plus à fond, je découvre des tas de jeux plus ou moins connus qui valent réellement le détour, et je m'éclate beaucoup !
Re: [NES] Les classiques 8 bits
N'oublie pas de bosser pour me payer ma retraite !Le Hulk a écrit:En effet !Steph.G a écrit:Tu va voir y'a du lourd
J'avais déjà fait une première passe sur la NES, où j'avais découvert la plupart des grands classiques : les Mario et Zelda, Metroid, Kid Icarus, les Castlevania, les Ninja Gaiden et Gradius.
Mais maintenant j'y suis bien plus à fond, je découvre des tas de jeux plus ou moins connus qui valent réellement le détour, et je m'éclate beaucoup !
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Mon Dieu, c'est plein d'étoiles !
Le PC vaincra !
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Lifeforce, c'est Salamander non ?
TWIN- Coquillage
- Messages : 2810
Date d'inscription : 22/08/2010
Age : 41
Localisation : Le Haut-Château
Re: [NES] Les classiques 8 bits
C'est possible, y'a eu tellement de clonage chez le même éditeur que les shoot de la Nes se ressemblait presque tous
Vaisseau dans des couloir plus ou moins étroit
Par contre ce qui me brancherais bien c'est, changé mon MacBook pro pour qu'il soit compatible avec la recopie d'écran via l'apple TV, et balancer des vieux jeu sur mon 52" en émulation via l'Apple TV
Vaisseau dans des couloir plus ou moins étroit
Par contre ce qui me brancherais bien c'est, changé mon MacBook pro pour qu'il soit compatible avec la recopie d'écran via l'apple TV, et balancer des vieux jeu sur mon 52" en émulation via l'Apple TV
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
Exact, c'est un portage remanié. Plus de détails ici :TWIN a écrit:Lifeforce, c'est Salamander non ?
Wikipédia
Désolé mais je vais devoir te contredire !Steph.G a écrit:C'est possible, y'a eu tellement de clonage chez le même éditeur que les shoot de la Nes se ressemblait presque tous
Vaisseau dans des couloir plus ou moins étroit
Il y pas mal de shmups assez innovants sur NES, Action in New York, Gun Nac, Section Z ou encore Legendary Wings, pour n'en citer que quelques-uns.
Oui, j'ai beaucoup joué.
Je touche pas aux Macs, donc je pourrai pas t'aider hélas.Steph.G a écrit:Par contre ce qui me brancherais bien c'est, changé mon MacBook pro pour qu'il soit compatible avec la recopie d'écran via l'apple TV, et balancer des vieux jeu sur mon 52" en émulation via l'Apple TV
Mais voir les gros pixels de la NES sur grand écran ça doit avoir de la gueule quand même.
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Bravo Le Hulk, ça donne envie de jouer. Si tu peux nous faire des CR sur des vieux jeux NES ultra connus car avec l'eshop on n'a que les jeux de Nintendo
nico- CDG
- Messages : 2613
Date d'inscription : 20/08/2010
Age : 41
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Felix the Cat
1992, Hudson
J'entends d'ici ricaner les deux du fond. Mais sachez qu'à une époque, malheureusement révolue depuis belle lurette, les jeux adaptés de dessins animés ou d'autres licences vendeuses n'étaient pas systématiquement des grosses foirades. Avec Felix the Cat, Hudson signe un jeu de plates-formes coloré, très agréable à jouer, et qui ne manque pas de mettre à contribution l'attribut fétiche du chat noir, à savoir son fameux sac magique. Voyons tout cela de plus près.
L'infâme professeur, l'ennemi juré de Félix, a kidnappé sa petite amie Kitty et exige une rançon : son souhait est de mettre la main sur le sacrosaint sac magique. Pour aller botter les fesses de sa némésis, notre héros aura pas moins de neuf mondes à parcourir : plaines, pyramides, décors exotiques et préhistoriques seront de la partie entrecoupés de phases aériennes, sous-marines, et... spatiales ! Autant dire qu'on ne s'ennuie pas. Pour faire face à tous ces environnements hostiles ainsi qu'aux créatures belliqueuses qui les peuplent, Félix a à se disposition un large panel de transformations et de véhicules en tout genre, et c'est principalement ce qui fait tout le sel et la richesse du soft.
Voici comment ça se présente. Les niveaux sont parsemés d'emblèmes de Félix tels des pièces de Mario, mais ils n'ont pas du tout le même effet. Attrapez-en cinq et vous ferez apparaître trois bouteilles de lait, qui permettront d'accroître la durée de votre transformation actuelle. Avec cinq de plus, vous pourrez passer à la transformation supérieure (ou vous gagnerez une vie si vous en êtes déjà à la transformation ultime). A sa forme initiale, Félix ne peut attaquer qu'à l'aide d'un gant de boxe à ressort tiré de son sac, de portée limitée. Mais au fil des transformations, il aura accès à une voiture-monocycle tirant des projectiles, voire à un tank surpuissant. Carrément ! En plus de décupler votre attaque, les transformations jouent également le rôle de points de vie ; tout dégât subi vous fait régresser à la forme précédente, mais si vous n'avez que votre Félix de base, c'est KO direct. Ainsi, pour être efficace dans ce jeu, mieux vaut préserver sa transformation, il ne faut donc pas trop traîner à ramasser les précieuses bouteilles de lait qui en augmenteront la durée, matérialisée par les cœurs en haut à gauche de l'écran. On tient déjà là un gameplay atypique et fort intéressant.
La majorité des niveaux se déroule sur la terre ferme, mais sachez que pour les niveaux dans les airs ou sous l'océan, il y a toute une nouvelle hiérarchie de transformations à découvrir ! Le parapluie peut se muter en avion, le radeau en dauphin, et la tortue de mer peut devenir un sous-marin en forme de tête de Félix. A vous les joies des torpilles ! Bref, les p'tits gars de chez Hudson ont fait fort pour nous offrir un système de jeu original et varié, et cela se ressent grandement dans le plaisir de jeu.
Au-delà de ça, il ne faut pas oublier que Felix the Cat est un jeu de plates-formes avant tout, et à ce titre, je peux affirmer sans détour que c'est une réussite. Le contrôle du personnage est précis et clair, les sauts se font sans accrocs, et ce pour tous types de transformation. Bon, presque. Lors des phases aériennes, le scrolling vertical est mal réglé et on ne voit généralement arriver les obus et autres ennemis volants que trop tard.
Quant à l'architecture des niveaux, on a droit à du classique, à savoir du bon vieux défilement horizontal, entrecoupé çà et là de sacs magiques géants à peine cachés qui font office de tuyaux à la Super Mario Bros. et nous conduisent dans une zone remplie de bonus (avec parfois un raccourci à la clé). De quoi faire du titre de Hudson un jeu très tranquille, presque trop même. Le level-design est agréable mais convenu, les boss sont peu inspirés et pas mal copiés-collés, et on accède sans peine à la plus haute transformation, ce qui nous permet d'accumuler des vies en pagaille pour peu que l'on ramasse assez d'emblèmes sans se faire toucher. En gros, la difficulté générale est basse, mais cela a au moins le mérite de trancher avec la plupart des softs de la NES, souvent affublés de la distinction Nintendo Hard. Felix the Cat est donc idéal pour débuter son excursion dans la ludothèque admirable de la console de Nintendo.
En définitive, on a tout simplement affaire à un très bon jeu, possédant ses propres idées de gameplay et promettant un plaisir de jeu immédiat. Côté réalisation, c'est mignon et chatoyant visuellement, ce qui est tout à fait compatible avec l'univers du chat noir ; dommage que les musiques, correctes mais quelconques, aient tendance à lasser quelque peu. Felix the Cat est donc une perle inattendue de la ludothèque plates-formes de la NES, original et tout simplement fun. Il ne lui aurait manqué qu'un peu d'audace au niveau de la difficulté et quelques finitions pour prétendre au rang de hit.
1992, Hudson
J'entends d'ici ricaner les deux du fond. Mais sachez qu'à une époque, malheureusement révolue depuis belle lurette, les jeux adaptés de dessins animés ou d'autres licences vendeuses n'étaient pas systématiquement des grosses foirades. Avec Felix the Cat, Hudson signe un jeu de plates-formes coloré, très agréable à jouer, et qui ne manque pas de mettre à contribution l'attribut fétiche du chat noir, à savoir son fameux sac magique. Voyons tout cela de plus près.
L'infâme professeur, l'ennemi juré de Félix, a kidnappé sa petite amie Kitty et exige une rançon : son souhait est de mettre la main sur le sacrosaint sac magique. Pour aller botter les fesses de sa némésis, notre héros aura pas moins de neuf mondes à parcourir : plaines, pyramides, décors exotiques et préhistoriques seront de la partie entrecoupés de phases aériennes, sous-marines, et... spatiales ! Autant dire qu'on ne s'ennuie pas. Pour faire face à tous ces environnements hostiles ainsi qu'aux créatures belliqueuses qui les peuplent, Félix a à se disposition un large panel de transformations et de véhicules en tout genre, et c'est principalement ce qui fait tout le sel et la richesse du soft.
Voici comment ça se présente. Les niveaux sont parsemés d'emblèmes de Félix tels des pièces de Mario, mais ils n'ont pas du tout le même effet. Attrapez-en cinq et vous ferez apparaître trois bouteilles de lait, qui permettront d'accroître la durée de votre transformation actuelle. Avec cinq de plus, vous pourrez passer à la transformation supérieure (ou vous gagnerez une vie si vous en êtes déjà à la transformation ultime). A sa forme initiale, Félix ne peut attaquer qu'à l'aide d'un gant de boxe à ressort tiré de son sac, de portée limitée. Mais au fil des transformations, il aura accès à une voiture-monocycle tirant des projectiles, voire à un tank surpuissant. Carrément ! En plus de décupler votre attaque, les transformations jouent également le rôle de points de vie ; tout dégât subi vous fait régresser à la forme précédente, mais si vous n'avez que votre Félix de base, c'est KO direct. Ainsi, pour être efficace dans ce jeu, mieux vaut préserver sa transformation, il ne faut donc pas trop traîner à ramasser les précieuses bouteilles de lait qui en augmenteront la durée, matérialisée par les cœurs en haut à gauche de l'écran. On tient déjà là un gameplay atypique et fort intéressant.
La majorité des niveaux se déroule sur la terre ferme, mais sachez que pour les niveaux dans les airs ou sous l'océan, il y a toute une nouvelle hiérarchie de transformations à découvrir ! Le parapluie peut se muter en avion, le radeau en dauphin, et la tortue de mer peut devenir un sous-marin en forme de tête de Félix. A vous les joies des torpilles ! Bref, les p'tits gars de chez Hudson ont fait fort pour nous offrir un système de jeu original et varié, et cela se ressent grandement dans le plaisir de jeu.
Au-delà de ça, il ne faut pas oublier que Felix the Cat est un jeu de plates-formes avant tout, et à ce titre, je peux affirmer sans détour que c'est une réussite. Le contrôle du personnage est précis et clair, les sauts se font sans accrocs, et ce pour tous types de transformation. Bon, presque. Lors des phases aériennes, le scrolling vertical est mal réglé et on ne voit généralement arriver les obus et autres ennemis volants que trop tard.
Quant à l'architecture des niveaux, on a droit à du classique, à savoir du bon vieux défilement horizontal, entrecoupé çà et là de sacs magiques géants à peine cachés qui font office de tuyaux à la Super Mario Bros. et nous conduisent dans une zone remplie de bonus (avec parfois un raccourci à la clé). De quoi faire du titre de Hudson un jeu très tranquille, presque trop même. Le level-design est agréable mais convenu, les boss sont peu inspirés et pas mal copiés-collés, et on accède sans peine à la plus haute transformation, ce qui nous permet d'accumuler des vies en pagaille pour peu que l'on ramasse assez d'emblèmes sans se faire toucher. En gros, la difficulté générale est basse, mais cela a au moins le mérite de trancher avec la plupart des softs de la NES, souvent affublés de la distinction Nintendo Hard. Felix the Cat est donc idéal pour débuter son excursion dans la ludothèque admirable de la console de Nintendo.
En définitive, on a tout simplement affaire à un très bon jeu, possédant ses propres idées de gameplay et promettant un plaisir de jeu immédiat. Côté réalisation, c'est mignon et chatoyant visuellement, ce qui est tout à fait compatible avec l'univers du chat noir ; dommage que les musiques, correctes mais quelconques, aient tendance à lasser quelque peu. Felix the Cat est donc une perle inattendue de la ludothèque plates-formes de la NES, original et tout simplement fun. Il ne lui aurait manqué qu'un peu d'audace au niveau de la difficulté et quelques finitions pour prétendre au rang de hit.
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Je prends note.nico a écrit:Bravo Le Hulk, ça donne envie de jouer. Si tu peux nous faire des CR sur des vieux jeux NES ultra connus car avec l'eshop on n'a que les jeux de Nintendo
Tu veux donc que je fasse des CR sur des hits non-Nintendo ?
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Non justement, si tu peux voir ceux qui sont sur l'eshop comme ça ça donne des idées de jeu à télécharger
nico- CDG
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
Ah OK. J'y penserai pour les prochains tests.nico a écrit:Non justement, si tu peux voir ceux qui sont sur l'eshop comme ça ça donne des idées de jeu à télécharger
Et merci pour le feedback, ça motive à écrire !
EDIT : après un rapide coup d’œil sur l'eshop, je pense que je sais de quel jeu traitera le prochain CR.
Re: [NES] Les classiques 8 bits
J'ai acheté un câble MBP/HDMI pour ça...Steph.G a écrit:C'est possible, y'a eu tellement de clonage chez le même éditeur que les shoot de la Nes se ressemblait presque tous
Vaisseau dans des couloir plus ou moins étroit
Par contre ce qui me brancherais bien c'est, changé mon MacBook pro pour qu'il soit compatible avec la recopie d'écran via l'apple TV, et balancer des vieux jeu sur mon 52" en émulation via l'Apple TV
TWIN- Coquillage
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
La loose, je n'en connais aucun...Le Hulk a écrit:Il y pas mal de shmups assez innovants sur NES, Action in New York, Gun Nac, Section Z ou encore Legendary Wings, pour n'en citer que quelques-uns.
TWIN- Coquillage
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
Sympa le Felix, je l'essaierai !
TWIN- Coquillage
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
J'ai aussi le câble hdmi mais ça me gonfle le fils à la patte
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Re: [NES] Les classiques 8 bits
Vrai qu'il donne envie.TWIN a écrit:Sympa le Felix, je l'essaierai !
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Mon Dieu, c'est plein d'étoiles !
Le PC vaincra !
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Faut pas t'en vouloir, ces quatre jeux sont tous relativement méconnus.TWIN a écrit:La loose, je n'en connais aucun...Le Hulk a écrit:Il y pas mal de shmups assez innovants sur NES, Action in New York, Gun Nac, Section Z ou encore Legendary Wings, pour n'en citer que quelques-uns.
Mais Action in New York et Gun Nac sortent carrément du lot. Je les ai finis tous les deux, ils sont excellents !
Bon choix. Fun garanti.TWIN a écrit:Sympa le Felix, je l'essaierai !
Ce jeu est clairement le moins connu des quatre que j'ai présentés jusqu'ici, mais il n'en est pas moins une très belle surprise.
Comme quoi !
Les jeux NES actuellement dispo sur l'eshop sont :
Donkey Kong Jr., Gradius, Mega Man, Metroid, Mighty Bomb Jack, NES Open Tournament Golf, Ninja Gaiden, Punch-Out!!, Super Mario Bros., Zelda et Zelda II,
et dans la collection 3D Classics :
Excitebike, Kirby's Adventure, Twinbee, Xevious.
Classés dans l'ordre alphabétique.
CR de l'un d'entre eux demain normalement, je vous laisse deviner lequel.
Mais ce sera pas un Mario ou un Zelda, on sait déjà tous que ce sont de très bons jeux qui valent largement le coup.
Le but est aussi de découvrir des pépites légèrement moins populaires.
Re: [NES] Les classiques 8 bits
Mega Man ?
TWIN- Coquillage
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